La froidure du mois de décembre a légèrement entamé le dynamisme des entreprises françaises, si l’on en croit une étude réalisée par l’institut Markit Economics.
Entre les grèves de septembre et d’octobre, la pénurie de carburant et les épisodes neigeux brefs mais vifs de décembre, la croissance française, déjà peu vigoureuse, a été mise à rude épreuve.
Après les aléas sociaux, les caprices de la météo : ces derniers, qui se sont traduits par des chutes de neige ponctuelles mais fortes les 8 et 9 décembre 2010, avec les dommages collatéraux habituels (trafics bloqués, routes saturées, hôtels bondés, retard dans les livraisons) auraient engendré des ratés non négligeables dans le moteur des entreprises françaises, et notamment celles du secteur industriel.
Réalisé sur la base des réponses obtenues par l’Institut Markit auprès des entreprises françaises, l’indice PMI, qui intègre les secteurs des services et de l’industrie, a reculé à 55,3 points en décembre, contre 56,4 en novembre.
Le PMI pour l’industrie s’affiche à 56,3 points (contre 57,9 en novembre) alors qu’il reste stable à 55 dans le secteur des services.
Pour info, c’est l’effet inverse qui a été observé en Allemagne : la croissance de l’activité s’y est encore accélérée à son rythme le plus élevé depuis quatre ans, l’indice PMI composite «flash» progressant en décembre à 59,7 contre 59,0 en novembre.
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