Jamais depuis leur mise en place en 2008, les ruptures conventionnelles de contrat de travail n’ont été autant utilisées par les employeurs et les salariés. En juin 2010, 24 194 ruptures de contrat ont été conclues, soit une augmentation de 24% sur un an.
Le succès remporté par les ruptures à l’amiable des contrats de travail à durée indéterminée (CDI) ne se dément pas.
24 194 ruptures conventionnelles ont ainsi été négociées en juin 2010, un niveau jamais atteint depuis leur entrée en vigueur en 2008.
En deux ans, près de 350 000 contrats de travail ont été rompus selon cette procédure conditionnée à la signature d’un accord bipartite entre l’employeur et le salarié, lequel peut bénéficier d’indemnités de départ et de l’allocation chômage.
Pour l’employeur, ce type de rupture présente aussi des avantages : il permet d’éviter les frais de dossiers, mais aussi la possibilité d’un reclassement professionnel au sein de la société et la prise en charge de la Convention de Reclassement Personnalisé (CRP).
Il permet également d’esquiver les litiges éventuels que peuvent générer la rupture du contrat pour un motif économique.
Rappelons que l’employé a la possibilité de négocier une indemnité équivalente à 6-8 mois de salaire et de partir à la date souhaitée.
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