Interdiction des avertisseurs de radars : trois fabricants français sur le gril

Le gouvernement a annoncé l’interdiction des dispositifs d’alertes de radars sous toutes leurs formes, boitiers ou applications smartphones. Les trois plus gros fabricants français voient rouge.

Sur les routes de France, la mortalité, en hausse constante depuis le début de l’année 2011, a littéralement explosé en avril (+20%).
Pour enrayer la tendance, le gouvernement a réuni en urgence un comité interministériel a l’issue duquel il a été décidé la suppression des panneaux signalant la présence de radars et l’interdiction des dispositifs d’alerte, sous forme de boîtiers spécialisés ou d’applications smartphones.

Décision qui, on s’en doute, n’a pas réjoui les fabricants d’avertisseurs sonores dont le fonds de commerce repose sur la généralisation des radars automatiques et mobiles depuis 2004.
Dans un communiqué commun, Coyote System, Inforad et Wikango s’élèvent contre une décision qu’ils estiment « injuste, injustifiée, aveugle » et stigmatisante à l’égard des « 4,7 millions d’utilisateurs d’avertisseurs de radars » qui ne sont « pas pour autant des délinquants ».
Les trois fabricants, qui demandent que « le gouvernement comprenne » leur « rôle et revienne sur sa décision », mettent en avant les effets positifs de leurs produits sur le comportement des automobilistes, notamment en ce qui concerne l’information en temps réel de la limitation de vitesse et le signalement des zones à risques« permettant ainsi d’anticiper les zones de ralentissement et les freinages brutaux ».

Le réseau routier français compte aujourd’hui un peu plus de 1 000 radars fixes.

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