Les symptômes ressentis samedi 19 mars 2011 par une fillette après un repas chez Quick font resurgir les doutes sur les conditions d’hygiène de certains magasins de la chaîne.
Prises de violents maux intestinaux et de vomissements une heure après un repas pris chez Quick, une petite fille a été hospitalisée à Evry le samedi 19 mars 2011. Elle n’y est restée que quelques heures et, après une prise de sang et un test urinaire, s’est vue prescrire un traitement antibiotique.
Rien n’indique pour l’instant qu’il s’agit d’un début d’intoxication alimentaire semblable à celle qui avait frappé un jeune adolescent, le 21 janvier dernier à Avignon : le jeune homme était décédé des suites d’un double œdème cérébral et pulmonaire consécutif à une intoxication alimentaire probablement contractée dans un restaurant de la chaîne. Depuis une information judicaire a été ouverte contre X pour homicide involontaire, et le gérant du fast food avignonnais a même été mis en examen.
Le cas d’Evry n’est pour l’instant pas une nouvelle « affaire Quick » : les tests pratiqués sur la fillette devront déterminer si un lien peut être établi entre son état de santé et les conditions d’hygiène du restaurant où elle a mangé.
La direction de la chaîne Quick, qui a d’ores-et-déjà annoncé qu’elle n’avait rencontré aucun problème sanitaire avec son établissement d’Evry, a fait savoir qu’elle «regrettait que la fillette soit tombée malade», ajoutant néanmoins que le restaurant ne pouvait être « tenu pour responsable de cas d’indispositions intestinales et alimentaires sans qu’aucune preuve médicale formelle ne soit apportée».
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