Huit mesures pour aider les TPE françaises

Alors que les deux candidats en lice pour le second tour exposent leur programme respectif concernant les principales mesures fiscales, financières, sociales et commerciales pour les entreprises, certains dirigeants comme Christian Fleuret, Président de la société finaréa, spécialisée en capital-investissement dans les TPE, exposent leurs recommandations et les mesures qui seraient nécessaires afin de soutenir le développement économique de ces TPE dont un grand nombre est appelé à grandir en ETI.

1. Introduction  dans les programmes scolaires, dès l’école primaire, des cours de droit, de fiscalité, de gestion et de comptabilité.
Une épreuve « Entreprise » figurerait dans tous les baccalauréats.
Les facultés d’économie et les écoles de commerce devraient obligatoirement proposer,
toutes, des premiers et deuxièmes cycles « entreprise ».

Assouplir le droit du travail

2. Uniformisation du régime juridique des entreprises par la généralisation des sociétés de capitaux.
Uniformisation du régime fiscal des dirigeants de société de sorte qu’à revenu équivalent, la fiscalité soit équivalente.
Uniformisation du régime social des dirigeants de société, de sorte qu’à revenu équivalent les cotisations et les prestations soient les mêmes.

Tout dirigeant d’entreprise relèverait du régime général du chômage.
3. Assouplissement du droit du travail des dix premiers contrats de travail qui seraient des CDD à durée illimitée.
En contrepartie : obligation à toutes les entreprises de conclure un accord d’intéressement au résultat.
Obligation pour  toutes les entreprises d’employer un apprenti pour cinq CDD à durée illimitée.

4. L’impôt société suivrait un barème progressif, comparable à l’esprit de celui de l’IR, fonction du niveau de résultat (allant de 10 à 40%).
Les résultats distribués seraient sur imposés de 10%.
Les résultats investis seraient sous imposés de 10%.

5. Les réductions d’impôt pour investissement dans les Pme seraient uniformisées entre l’IR et
l’ISF.
Tout investissement au capital d’une entreprise de moins de vingt salariés donnerait droit à
une réduction de 66%.
Tout investissement au capital d’une entreprise entre 20 et 250 salariés donnerait droit à une
réduction de 33%.
Ces avantages seraient conditionnés par des obligations d’emploi.

6. Les entreprises de plus de 250 salariés, les banques, compagnies d’assurance, caisses de prévoyance devraient en permanence consacrer 1% de leurs actifs à l’investissement dans le capital des PME de moins de 250 salariés.
Ces mêmes entreprises ainsi que les établissements publics devraient obligatoirement confier 40% de leur sous-traitance à des sociétés françaises de moins de 250 salariés.
L’émission d’obligation convertible ou des comptes courants bloqués pendant cinq ans dans des entreprises de moins de 250 salariés seraient assimilés à du capital.

Renforcer les aides d’Oséo

7. Renforcement des interventions d’Oséo et du FSI en augmentant leurs dotations.
Obligation pour toutes les filières professionnelles de créer des caisses de caution mutuelle intervenant en garantie des crédits bancaires.
Obligation  aux banques de consacrer un pourcentage significatif de leurs ressources pour le financement par crédit à des entreprises de moins de 250 salariés.

8. Tous les seuils divers et variés avantageant les petites entreprises seraient supprimés.
Les entreprises de moins de 250 salariés auraient l’obligation d’adhérer à un comité d’entreprise collectif.
Tout salarié d’une entreprise devrait être syndiqué, cout de cotisation supporté par l’entreprise.
Toutes ces idées demeurent des pistes de réflexion dont l’objectif est de souligner les problématiques rencontrées au quotidien par les chefs d’entreprise de TPE et les enjeux cruciaux que porterait, en son sein, une refonte en profondeur d’un certain nombre de dispositions les concernant.

2. À propos de finaréa

Spécialiste de l’investissement en capital-risque dans des TPE et PME de tous secteurs d’activités, finaréa anime un réseau de sociétés holdings animatrices, dont il a créé le concept, et, depuis 2011, des Fonds
d’Investissement de Proximité (FIP).
Fort de 12 collaborateurs, finaréa met en relation des entrepreneurs talentueux en recherche de capitaux et
des investisseurs motivés par l’esprit d’entreprendre, souhaitant bénéficier des avantages fiscaux liés au
dispositif de la loi TEPA. En plus d’un appui financier, finaréa accompagne les entrepreneurs dans leur
développement et leur stratégie, en leur apportant toute une palette de services et conseils habituellement
réservés aux grandes entreprises.

finaréa est un groupe référent en matière d’accompagnement des dirigeants d’entreprise, qui comprend
Fleuret Associés Expertise ; cabinet d’expertise-comptabilité de 60 collaborateurs créé en 1976, et Starinvest ;
société d’ingénierie patrimoniale et fiscale créé en 1994 et qui compte aujourd’hui près de 50 collaborateurs.
Outre sa forte implication dans l’expertise-comptabilité, le groupe est donc historiquement lié au métier de
conseil en gestion de patrimoine. Avec 65 millions d’euros sous gestion depuis 2007, 51 prises de participation.

dans tous les secteurs de l’économie, 2.000 investisseurs particuliers (souscripteurs et actionnaires), 32 CGPI
associés et 150 CGPI partenaires, finaréa confirme toujours plus sa volonté d’entreprendre aux côtés des TPE.

 

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