Frédéric Lefebvre au Salon des Entrepreneurs : « réduire la facture administrative des entreprises »

Le Secrétaire d’Etat aux PME Frédéric Lefebvre a participé mercredi 2 février 2011 à la conférence plénière d’ouverture au Salon des Entrepreneurs de Paris.

Entouré d’Agnès Bricard, vice-présidente au Conseil supérieur de l’ordre des Experts-Comptables, et de Jean-Claude Volot, président du Conseil de l’APCE (Agence pour la Création d’Entreprise), Frédéric Lefebvre a rebondi sur les questions formulées par trois jeunes entrepreneurs pour réaffirmer la volonté du gouvernement de réduire la facture des entreprises générée par ce qu’il appelle l’impôt papier : à savoir les dépenses induites par des démarches administratives toujours plus lentes et plus lourdes.
« La paperasserie représente 3 à 4% du PIB » a précisé Frédéric Lefebvre, « les mesures de simplification que nous allons engager visent à faire économiser aux entreprises plusieurs centaines de millions d’euros ».

2. Lourdeurs administratives

En attendant la tenue des Assises de la simplification à la mi-avril, une centaine de correspondants accompagnateurs a été installée dans chaque département au sein des Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) où ils servent de relais aux chefs d’entreprise.
Leur première mission consistera à collecter, d’ici à deux mois, quelque 500 témoignages d’entrepreneurs via la diffusion d’un questionnaire spécifique leur demandant de mentionner la procédure qui s’avère être, selon eux,  « la plus inutile » ou « la plus irrationnelle ».

3. Créations d’entreprise

Outre cela, le Secrétaire d’Etat a évoqué, chiffres à l’appui, la dynamique entrepreneuriale qui s’est enclenchée en France depuis la création du statut de l’auto-entrepreneur : 622.000 entreprises ont été créées en 2010, dont un peu plus de la moitié sous le régime AE.

Il s’agit d’un nouveau record, assorti tout de même d’un bémol : Frédéric Lefebvre a ainsi rappelé que 70% des nouveaux entrepreneurs n’envisagent pas de créer des emplois (à part le leur, bien sûr) :  « Il faut qu’on les aide à se développer, c’est bon pour le pays et la croissance » a martelé Frédéric Lefebvre.

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