Faillites : les PME restent les plus touchées

Selon le dernier pointage réalisé par Altares, le nombre de procédures de redressement ou de liquidation engagées par les tribunaux de commerce reste supérieur à la période d’avant-crise. Ce sont les PME qui sont les plus fragilisées, notamment celles positionnées sur les secteurs de transport et logistique, de restauration et de santé.

Pour ceux –les rares- qui en douteraient, la crise n’est pas finie : selon le dernier rapport rendu par Altares,  les faillites d’entreprise sont plus nombreuses en ce début 2012 qu’elles ne l’étaient début 2011, seule période sur les quatre dernières années qui fut marquée par un début de reprise économique, vite annihilé par la crise financière survenue l’été suivant..

PME en première ligne

Sur un an, la hausse du nombre de défaillances s’établit à +0,3%, avec 16 206 jugements de redressement ou liquidation judiciaire directe, 3.500 de plus qu’avant la crise (début 2008).

Dans l’œil du cyclone, on trouve, comme d’habitude, les PME de plus 50 salariés, les plus exposées au ralentissement des affaires et aux restrictions de crédits : 123 entreprises de ce gabarit, représentant une manne de 19 800 emplois, ont connu une défaillance lors du premier trimestre 2012, en raison d’une perte d’exploitation et d’un manque de fonds propres.

Retards de paiement

L’assèchement des trésoreries est consécutif au cycle infernal lié à l’allongement des délais de paiement (supérieurs à 60 jours pour 40% des entreprises). Ces retards de règlement sont même à l’origine d’une faillite d’entreprise sur quatre.
Principaux secteurs fragilisés : le transport et logistique, la restauration et la santé.

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