Le journal du Dimanche a publié un classement qui place, dans l’ordre, Saint-Etienne, Marseille et Argenteuil dans le trio de tête des grandes villes françaises les plus endettées.
Il est des classements dont on n’aime pas tenir le podium. Celui qu’a publié Le Journal du Dimanche le 9 octobre 2011 n’a pas dû faire plaisir aux édiles de Saint-Etienne (Loire), Marseille (Bouches-du-Rhône) et Argenteuil (Val-d’Oise).
Ces trois villes françaises figurent, dans cet ordre, dans le trio de tête des villes françaises de plus de 100 000 habitants ayant cumulé la dette la plus forte en 2010.
Selon Le Journal du Dimanche, le poids de la dette par habitant dépasse les 2 000 euros dans ces trois villes :Saint-Etienne affiche ainsi une ardoise de 2 158 euros, Marseille de 2 118 euros et Argenteuil de 2 026 euros. En termes d’impôt, cette explosion de la dette générerait un surcoût de 6 à 7 milliards d’euros pour les contribuables.
Parmi les autres grandes villes les plus endettées (1 300 euros- 1999 euros par habitant), on trouve, dans le désordre Reims, Montreuil, Grenoble, Perpignan, Rouen, Tours ou Nîmes.
D’après l’analyse faite par le quotidien, « les emprunts toxiques distribués par des banques peu scrupuleuses, la naïveté de certains élus et des projets trop ambitieux » au regard de l’état des finances publiques seraient à l’origine de cet endettement croissant.