Consommation : les français refroidis par la météo

Selon l’Insee, la consommation des ménages a fortement ralenti en janvier (-2,1%). Les soldes n’ont visiblement pas permis d’emballer la machine.

Gros coup de froid sur la consommation en janvier : dans son pointage, l’Insee constate une baisse de -2,1% (après +0,2% en décembre), loin des prévisions initiales des économistes qui tablaient sur un niveau de consommation entre -0,6% et +0,8%.

Le mauvais chiffre de janvier s’explique surtout par la chute brutale des ventes dans le secteur automobile (7,7%). Plus qu’un effondrement, il s’agit d’un rééquilibrage par rapport à la hausse enregistrée en décembre (+2,9%). A l’époque, les achats de voitures avaient progressé « en prévision du renforcement du malus écologique au 1er janvier 2014 » souligne l’Insee.

Autre explication : les français ont consommé moins d’énergie d’électricité et de gaz en janvier en raison de l’extrême douceur des températures, bien supérieures aux valeurs de saison habituelles. L’an dernier, les dépenses d’énergies avaient bondi de 7%, mais l’hiver fut beaucoup plus froid. Cette année, ce poste a reculé de -6,3 % (après -1,3% en décembre).

Malgré la baisse globale des prix (-0,6% en janvier), les ménages ont également mis la pédale douce sur d’autres produits : l’alimentaire (-0,5%) et surtout le tabac qui a pris vingt centimes de plus le 13 janvier, portant le paquet de Marlboro au tarif record de 7 euros.

Finalement, les soldes d’hiver ne sont pas parvenus à enrayer la tendance globale, malgré une hausse des ventes des articles textile et cuir (+1,9%).

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